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  Qui sommes-nous ?  Les grands investissements  Programme initial de réhabilitation du barrage et de la centrale hydroélectrique

Programme initial de réhabilitation du barrage et et de la centrale hydroélectrique

A sa prise en main du système hydroélectrique, la Collectivité a réalisé un programme de travaux conséquent avec la réhabilitation de la centrale hydroélectrique, le rétablissement de la continuité piscicole et la semi-automisation des évacuateurs de crues.

Ce programme de travaux représente un total d’investissement d’environ 3 340 000 € HT.

La réhabilitation de la centrale hydroélectrique

A l’origine, la centrale hydroélectrique était équipée de deux turbines d’une puissance chacun de 2 450 kw de type Kaplan à axe vertical. Après une phase d’études d’optimisation technique et financière, il a été décidé de réhabiliter une des deux turbines et de désaffecter l’autre. La réhabilitation de la centrale hydroélectrique a eu un coût de 1 620 000 € HT.

La turbine est alimentée par une force motrice liée à une chute d’eau de 23 mètres et un débit d’équipement de 13,5m3 par seconde (débit d’eau maximum qui peut passer dans la machine).

La turbine mise en service fin 2019 est en capacité de produire 2 580 000 KHw (environ 1 800 kWh par heure sur un prévisionnel de 1 382 h) soit l’équivalent de 19% des besoins en énergie de la Collectivité Eau du Bassin Rennais ou 1 300 foyers (sans chauffage électrique).

 

la nouvelle turbine hydroélectrique posée en 2019

Le rétablissement de la continuité piscicole

De plus, la Collectivité s’est engagée à restaurer la continuité écologique de ce cours d’eau, alors que le barrage constituait un obstacle infranchissable depuis sa création notamment pour l’anguille.

Cette espèce se reproduit en mer et colonise les rivières à partir des estuaires. Les barrages construits sur les cours d’eau entravent sa migration et réduisent l’étendue de son aire de croissance.

Le cycle de vie d’une anguille est scindée en plusieurs étapes de développement : le stade « civelle » pour la migration de la mer des Sargasses (proche des Caraïbes), lieu de naissance, vers les rivières européennes. À l’estuaire des rivières européennes, avec un changement de mode d’alimentation, elles évoluent au stade « anguille ». Elles connaissent alors une phase de croissance en remontant dans les rivières européennes puis après cette phase de croissance, elles regagnent la mer des Sargasses pour se reproduire, pondre et mourir.

La continuité piscicole est composée de deux dispositifs permettant la montaison de l’aval vers l’amont et la dévalaison de l’amont vers l’aval. Ces dispositifs sont en fonctionnement permanent toutefois, d’après le cycle biologique des anguilles, le pic migratoire de montaison a lieu entre mars et octobre tandis que celui de la dévalaison d’octobre à mars.

Techniquement, le dispositif de montaison se compose de passes à brosse, fixées entre deux contreforts du barrage, permettant aux anguilles de « ramper » jusqu’au sommet. Des bassins de repos sont régulièrement installés.

Le dispositif de dévalaison est installé dans une ancienne conduite forcée. Celle‐ci alimentait autrefois une des deux turbines hors service de la centrale hydroélectrique. À l’intérieur de celle-ci, sur le même principe qu’un toboggan, une conduite lisse, sans aspérités et sans changement de direction brusque a été placée pour permettre aux anguilles de « descendre » le barrage. Cette conduite a été murée et, pour faciliter la dévalaison des anguilles, les points d’entrée de la dévalaison ne doivent pas être trop profonds, c’est pourquoi trois entrées ont été créées à des profondeurs différentes.

Dans le cadre d’un partenariat avec la Fédération de pêche des Côtes-d’Armor, des opérations de comptage ponctuel ont confirmé l’utilisation du dispositif de montaison par les anguilles. À titre d’illustration, lors d’un de ces comptages sur une période de trois jours, il a été dénombré 202 individus ayant franchi le barrage grâce au dispositif de montaison.

Les deux dispositifs de montaison et de dévalaison installés représentent un coût de 1 260 000 € HT subventionnés par la Région Bretagne (369 402 €) et l’Agence de l’Eau Loire Bretagne (80 600 €).

La semi-automatisation des évacuateurs de crue

Au niveau du barrage de Rophémel, la gestion des crues est assurée sur le principe du débit sortant doit être légal au débit entrant. Cela implique que ce barrage n’a pas d’implication dans l’écrêtage des crues.

Afin de sécuriser la gestion des crues et d’accompagner les opérateurs présents lors de ces évènements, les évacuateurs de crues ont été semi-automatisés.

Ces travaux ont coûté 460 000  HT.

D’autres travaux à venir

Dans le cadre du suivi régulier du barrage par un bureau agrée et les services de l’Etat, le barrage de Rophémel est qualifié d’ouvrage vieillissant dans un état satisfaisant.

Afin d’assurer sa pérennité, les travaux de reprise de génie civil associés à une vidange de la retenue sont programmés dans les prochaines années.

Ces travaux constitueront la reprise de l’étanchéité du parement amont de l’ouvrage et les reprises des désordres du parement aval. Ces travaux débuteront au cours de l’année 2024 pour une durée de 3 ans.

Afin de préparer cette opération complexe, les études préliminaires débutent en 2022 avec des inventaires faune-flore sur le terrain, les études poussées de réalisation ainsi que les phases d’échanges avec les services de l’Etat concernés et les partenaires locaux.