Pour faire aboutir le projet, il n’a pas fallu moins de 2 ans et demi, établir 15 scénarios allant de 25 à 110 ha échangés, au cours de 8 rencontres de travail, avec une douzaine d’agriculteurs et/ou de propriétaires…

Aujourd’hui le résultat est concret : 66,6 ha échangés entre 7 agriculteurs:

  • pour 4 d’entre eux, ce sont leurs parcelles pâturables pour les vaches, proches de l’étable, qui ont augmenté.
  • pour les 3 autres, ce sont des parcelles très éloignées de leur siège d’exploitation qui ont été échangées, limitant ainsi les trajets des engins agricoles.

Pour le SMPBR, ce projet correspond à une volonté affichée de voir la qualité de l’eau des Drains s’améliorer en nitrates, tout en assurant la pérennité des exploitations agricoles. La question foncière devient alors cruciale, car pour éviter les fuites d’azote dans l’eau, il s’agit de limiter la pression du pâturage. Organiser un échange foncier en propriété de grande envergure est une solution. Le SMPBR a choisi d’accompagner techniquement ce projet, l’élément fort de son aboutissement reposant sur un partenariat avec la SAFER, la Chambre d’agriculture et les exploitants agricoles.

Le temps d’accompagnement nécessaire à ce projet a été pris en charge financièrement par le SMPBR dans le cadre du contrat territorial des Drains, que l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne finance à 50 %, aux côtés de la Région Bretagne et du Département d’Ille-et-Vilaine.
D’autre part, le Département d’Ille-et-Vilaine aide les agriculteurs à hauteur de 50 % des frais hors taxes engagés (notaires, géomètres..). Le SMPBR complète cette aide sur 50 %.

La presse a été invitée à une présentation de ce projet le 17 novembre à la mairie de St-Germain-en-Coglès. Le sujet était à l’ordre du jour du journal télévisé de TV Rennes le 17 novembre puis de l’émission Terres et mers de Bretagne du 19 novembre.